Electrocardiographe : qu’est-ce que c’est, à quoi ça sert et comment ça marche ?

électrocardiogramme

L’électrocardiographe est l’appareil médical qui permet de réaliser l’électrocardiogramme. C’est un appareil capable de détecter les moindres variations de tension du tissu myocardique (de l’ordre décimal d’un milliVolt) directement sur la peau du patient et de les transférer sur un support graphique, le tracé de l’ECG.

À quoi sert l’électrocardiographe ?

Le Diadice électrocardiographe est capable de détecter les vecteurs électriques produits par le cœur et de les transférer, grâce à un système d’amplification et de transcription du signal, sur un tracé papier ou numérique. À partir de ce tracé ECG, le médecin ou l’infirmière pourra interpréter l’électrocardiogramme et évaluer l’état de santé du cœur, en distinguant si le cœur présente un rythme sinusal physiologique ou une arythmie cardiaque, c’est-à-dire une pathologie du rythme cardiaque. Le site diadice.com, spécialisé dans la vente d’équipements médicaux, propose actuellement plusieurs modèles de l’appareil. Vous pouvez consulter le site ou appeler directement le 01 30 53 88 90 pour obtenir plus de détails sur ses offres d’électrocardiographe.

Comment fonctionne l’électrocardiographe ?

Bien que les modèles puissent varier dans de nombreuses fonctions, tous les appareils doivent posséder un ensemble de fonctionnalités standard et de symboles universels. Cela facilite l’utilisation de l’électrocardiographe par l’opérateur.

Une fois les électrodes placées sur le thorax et les données du patient introduites, il faut toujours rechercher le bouton START/STOP qui permet de démarrer ou d’arrêter l’enregistrement, ainsi qu’un autre bouton souvent appelé MOD (mode automatique/manuel) souvent placé à côté du bouton de démarrage, qui permet le mode d’enregistrement automatique, dans lequel le résultat est une feuille dans laquelle les 12 dérivations sont divisées en deux colonnes de 6 dérivations chacune ou dans d’autres formats prédéfinis par le fabricant, quelques informations supplémentaires et souvent un autodiagnostic à ne pas prendre en compte (l’erreur d’interprétation de la machine est très élevée).

Une troisième touche est la sensibilité SENS ou l’amplitude AMP, qui permet de définir l’ampleur de l’oscillation de la trace sur le plan graphique. La sensibilité standard est de 10 mm/mV, mais il peut être nécessaire de doubler la sensibilité à 20 mm/mV pour tracer certains signaux dans la trace qui ne sont pas clairement visibles à ce niveau.

Enfin, un troisième bouton de réglage universel présent sur tous les électrocardiographes est le bouton SPEED, qui permet de régler la vitesse de défilement du rouleau de papier graphique. Ici aussi, la norme est de 25 mm/sec, mais des vitesses différentes peuvent être utiles pour augmenter le détail temporel du tracé électrocardiographique.

Combien de types d’électrocardiographes existe-t-il ?

Il existe différents instruments pour réaliser un électrocardiogramme, mais le fonctionnement de base est le même. Certains électrocardiographes sont si petits qu’ils peuvent être transportés dans une poche de poitrine et portés par le patient qui peut le garder sur lui pendant au moins 24 heures dans le cadre de l’examen appelé Holter cardiaque ou ECG dynamique selon Holter.

D’autres, en revanche, sont plutôt encombrants et doivent être transportés à l’aide d’un chariot spécial jusqu’au lit du patient ou jusqu’à un vélo d’appartement ou un tapis roulant pour un ECG d’effort. Par ailleurs, au domicile du patient, certains appareils portables peuvent être connectés par Wi-Fi à Internet et les tracés peuvent être lus à distance par des cardiologues situés jusqu’à des centaines de kilomètres.